[RP : les remparts] Un pas après l'autre.

Invité

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[RP : les remparts] Un pas après l'autre. Rmpart

La tête dans des pensées qui n'ont pas ou peu de choses à voir avec les armes ou l'armée en général, Miche gambade sur le rempart.
Il compte sous ses pieds le nombre de pierres qu'il foule.
50,51,52,...

Peu à peu on voit à l'horizon un soleil qui sombre. Ca l'a toujours amusé, il ne sait pas trop pourquoi l'Miche. Il sait juste que l'soleil et la lune, bah ... ça fait du bien à ses fleurs. C'est ptet cette inconstance totale des astres qui le fascine. Cette incapacité à tenir en place, toujours en mouvement, quoiqu'il arrive.
Une marque d'endurance inépuisable.
114,115,116, ...

Les pierres sont de moins en moins visible et la caserne s'endormira peu à peu.
Sur le mur on entendra surement encore pendant quelques minutes, de lourds bruits de pas.

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Invité

Nouvelle vadrouille sur les remparts, toujours rien à signaler, quelque part, c'était un bien.

Les pas se succèdent et se ressemble, la fierté d'être dans l'Ost elle, ne ressemble à aucune autre.
Et l'Miche, malgré le calme de l'endroit, savoure ces instants.
Peut-être encore mieux même dans ce silence relatif.

Alors que la nuit était déja tombé sur Montmirail depuis deux heures, Nordick monta sur les remparts de la ville afin d'y observer le paysage nocture. Il ne pouvait s'empêcher de penser à sa promotion que le rendait si fière et aurait tellement eu envie de faire profiter de sa joie à ses parents. Malheureusement ces derniers n'étaient plus de ce monde et ils pensaient régulièrement à eux.
La nuit était calme et paisible, tout Montmirail dormait tranquillement sans songer au danger futur, sans se douter que dans peu de temps une terrible guerre risque de s'effondrer sur ces remparts et sur le Maine.

Alors qu'il arriva sur le coté Ouest des remparts, il entendit des bruits de pas régulier et posés. Il entraperçu un visage et reconnu se visage si familier:

"Bonsoir Soldat Miche, que faites vous ici à une heure si tardive ? Est-ce vous qui êtes d'astreinte ce soir ?"

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Les pas continuaient à se succéder, il les égrainait avec une sorte de minutie.
D'autres pas se firent entendre, il observa la silhouette s'approchait, prêt (on ne sait jamais) à pointer sa hallebarde sur celle-ci, quand il reconnut le visage de Nord', son lieutenant.

-"Bonsoir Lieutenant. Euh ... oui, on peut dire ça comme ça. Vous v'nez observer l'invasion avec moi?"

Léger sourire, histoire de dédramatiser une situation qui n'avait rien d'bien d'beau, mais qui pour l'instant n'était pas encore trop moche.

Un homme encapuchonné venait de traverser la foret, et remontait doucement la colline menant a la caserne. La pluie bâtait son plein, donnant un léger brouillard, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir repérer les deux hommes la haut, sur le rempart. Apparemment ces deux-ci, ne l'avait pas loupé. En même temps, un homme de sa taille se remarquait facilement, et en plus encapuchonné s'approchant d'une caserne, c'est le genre de personne qu'on prend pour un breton ou un angevin.
L'homme arriva au pied des remparts, les deux hommes en haut prêt a agir, il se décapuchonna et releva la tête. AleK se présenta aux soldats.

"Bonsoir messires! Je suis AleK Lòftsson, de Mayenne vous savez. Je ne vous vois pas bien avec cette pluie. Vous pouvez m'indiquer où est l'entrée? Je n'aime pas passer tellement par les chemins et les routes. Pas très discret vous en conviendrais."

Il se tut attendant une réponse et écoutant si les soldats tenteraient une action belliqueuse.

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Sa garde il la faisait, comme souvent il prenait son temps et inspectait les différents coins du rempart.
L'pluie balayait les lourdes pierres, entre celles-ci se formaient quelques flaques.
D'belles flaques, mais aussi des moches, des grandes et des ptites, comme les nuages qui dans l'ciel formé des z'animaux, les flaques ressemblaient aussi à certaines bestioles.

Du bruit en bas, la hallebarde pointe vers celui-ci.

-"Qui va là?

Presque pas l'temps d'finir sa phrase.

Oh bien, m'sieur.

L'avait d'jà croisé, pas d'inquiétude donc. Un homme sympathique au demeurant.

C'par là m'sieur !"

A présent, il était de retour dans l'Ost, AleK avait du s'habituer a cette nouvelle caserne, qui a ce qu'il avait pu comprendre, ne resterait encore pas très longtemps la maison des dragons mainois. En attendant il était présent ici. Et puisque sa mission a Mayenne était terminée, il s'ennuyait légèrement.
Il allât sur les remparts rendre visite aux gardes qu'ils avaient aperçu l'autre soir.

Après avoir monté un nombre de marches a ne plus les compter, il arrivait en haut des remparts. Après avoir regarder a droite et a gauche cherchant les messires qui etaient la. Il se retourna et n'en vit qu'un, sur les remparts du mur opposé. Il fit le tour, et s'approcha du sire.

"Messire, comment allez vous? Pas trop froid?"

Après avoir regardé discrètement a droite et a gauche, il sortit une petite fiole de son mantel, et reprit tout bas.

"C'est pour le froid, liqueur de noisette, c'est une spécialité de Mayenne, c'est efficace..."

En tendant la petite fiole au sieur Miche, l'homme reprit sa voix normal:

"J'ai bien cru, qu'vous me lancerez de l'huile l'autre soir, je faisais pas trop le malin, en bas"

Il se mit un rire en regardant le messire.

"Vous m'permettez de rester un peu avec vous, je m'ennuie un peu en bas, ils sont tous partis en mission."

AleK s'assoit sur le rebord du rempart a contempler au loin.

Messages : 590 Date d'inscription : 27/02/2011

La ronde continuait pour l'bonhomme qui n'se lassait visiblement pas d'pouvoir observer s'beau Comté du haut des remparts. S'garde quotidienne lui permettait d'faire une sorte d'point sur s'journée, un point floral, familial, professionnel, et tout le l'tintouin.

Un pas puis z'un autre qui bouleverse lentement l'caillasse qui rode sur les remparts froids du Maine.

Messages : 590 Date d'inscription : 27/02/2011

Jouvenel, nouveau candidat à l'entrée dans l'Ost.
Du haut des remparts d'la caserne le Comte salua d'la tête l'entrant, comme il essayait d'le faire à chaque postulant, les bonnes volontés méritent encouragement. Ses pas se succèdent, tantôt vers Occident tantôt vers Orient, toujours les deux pieds bien encrés sur les pierres.